« Une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale. » Cette déclaration ouvre le préambule de la Constitution de l’OIT.

L’organisation internationale du travail a 100 ans. Au lendemain de la première guerre mondiale, du droit international a été produit pour tenter une amélioration de vie et de travail dans chaque pays ainsi que pour promouvoir une coopération entre les pays.

Encore aujourd’hui, la CGT considère que la paix est le principe positif des rapports humains fondé sur la libre coopération de tous pour le bien commun. Mais le capitalisme ne génère que guerres, inégalités et violences.

Nous savons que la CGT a été très efficace dans la négociation d’une nouvelle convention de l’OIT, destinée à lutter contre les violences  au travail, notamment celles faites aux femmes. La convention a recueilli une majorité ; elle est adoptée ! Reste à confirmer cette adoption par les signatures des entités membres de l’OIT.

La manifestation du 17 juin à Genève, internationaliste quoique surtout CGT, est venue enfoncer le clou de la mobilisation syndicale, contribuant utilement au rapport de forces. Il est remarquable que trois jours plus tôt, le 14 juin, la Suisse a connu sa plus grande grève, celle des femmes, pour l’égalité.

Maintenant, parmi les luttes syndicales, il faudra gagner la ratification de cette convention de l’OIT dans un maximum de pays. Y compris en France. Questions de solidarité internationale et de lutte efficace contre le dumping social.

La délégation parisienne de la CGT à la manifestation internationale de Genève est consciente d’avoir participé à une mobilisation utile, d’autant que l’OIT est trop souvent paralysée par l’entrave exercée conjointement par le patronat et de nombreux États.