Malgré les milliards d’euros d’aides de toutes sortes aux entreprises, sans aucune contrepartie, les annonces de plans sociaux se succèdent dans tous les secteurs d’activités comme : La Halle, Cé­lio, Nokia, Airbus, Air France, Sanofi, Renault, En­gie… et dans la sous-traitance.

Depuis des décennies gouvernement et patronat n’ont eu de cesse de justifier et de promouvoir la casse sociale, seule solution soi-disant pour sauver les emplois.

Depuis des décennies, le chômage, la précarité, la pauvreté ne cessent de grandir. Démonstration est faite, s’il le fallait encore, que jamais les licencie­ments ni la régression sociale n’ont sauvé l’emploi !

Malgré les promesses, gouvernement et patronat poursuivent la casse du droit du travail, des services publics, de l’hôpital, de la sécurité sociale, en bref du système solidaire français. Aucune leçon n’est tirée de cette crise sanitaire, aucune réponse n’est apportée aux urgences sociales et environnemen­tales et ce n’est pas le changement de 1er ministre, sans changement de politique qui permettra de ré­pondre aux enjeux d’aujourd’hui.

Les entreprises, les emplois, le droit du travail sont bradés sur l’autel de la compétitivité, 300 000 sup­pressions d’emplois annoncées en Île-de-France en 2020. Des accords de performance collective, véri­table chantage à l’emploi, sont imposés par les em­ployeurs dans de nombreuses entreprises, remet­tant en cause temps de travail, salaires, organisation du travail, hausse de la productivité.

La crise sanitaire que nous avons vécu n’a fait qu’ac­centuer les inégalités sociales et la mise en lumière des premiers de cordée, des invisibles si essen­tiels à la vie de notre pays: personnels de santé et de l’action sociale, éboueurs, hôtesses de caisses, facteurs-trices, aides à la personne, livreurs, ensei­gnant.e.s, agent.e.s municipaux-ales… Tous ces mé­tiers si mal reconnus, si mal rémunérés.

Après cette crise sanitaire

nous ne voulons pas revenir à l’anormal !

Nous exigeons un véritable changement de socié­té, une société antiraciste, qui fait de la lutte contre toutes les discriminations une priorité, une société qui répond aux urgences sociales et environnemen­tales de façon durable. Il faut mettre fin à la dérive autoritaire de ce pouvoir au nom de « l’état d’ur­gence sanitaire », mettre fin aux violences policières et respecter les libertés publiques.

Exigeons ensemble :

Des services publics, dont l’hôpital, avec des moyens pour répondre aux besoins des popula­tions et permettant de progresser dans la réduc­tion des inégalités sociales.

Une sécurité sociale intégrale.

Une réduction du temps de travail sans perte de salaire, pour travailler moins mais travailler toutes et tous.

La revalorisation des salaires, de l’indice des fonctionnaires, des emplois essentiels et l’égali­té Femme/homme.

L’interdiction des licenciements

La nationalisation de tous les secteurs essentiels à notre pays.

L’abandon de la réforme des retraites et de l’as­surance chômage.

Les Unions Régionales CGT, FSU, Solidaires d’Île de France appellent à une manifestation régio­nale unitaire interprofessionnelle aux cotés des personnels de santé et de l’action sociale pour faire entendre nos revendications:

Construisons ensemble un autre futur :

Le mardi 14 Juillet 2020 à 14h De la Place de la République à la place de la Bastille.