La direction nationale voulait diviser diviser les salarié•es à l’aide de la prime Covid. La solidarité des travailleur•ses leur a répondu : partage des richesses produites !

Ce matin sur l’AI Trudaine à Paris, à 200 mètres du siège national de Condorcet, les 8 collègues destinataires de la prime Covid dite prime de la honte, car distribuée à seulement 20% des agents, ont décidé collectivement de partager les 3305 euros collectés avec les 29 collègues exécution et maîtrise de l’AI. 

Alors même qu’ils sont en grève régulièrement depuis plusieurs semaines pour exiger une augmentation de 4 NR, contre les projets de destruction des IEG Clamadieu Hercule, pour l’attribution de la prime Covid à tous les agents, par ce geste exceptionnel, ils viennent de prouver que la vraie noblesse, elle est chez les travailleuses et les travailleurs. 

L’huissier envoyé par la direction et présent ce matin à Trudaine comme sur tous les sites gaz parisiens depuis des semaines, pourra au moins envoyer un rapport digne d’être lu à la direction. 

En ce jour de lutte, nous envoyons un salut fraternel aux gaziers Niçois, Avignonnais, Marseillais, de Loire Atlantique et tous ceux qui sont en grève depuis des semaines et qui luttent pour la réappropriation des richesses que nous créons avec notre travail. 

C’est pourquoi, nous revendiquons la nationalisation totale du secteur de l’énergie, seul cadre garant de l’intérêt des salariés, des usagers et de la nation. 

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LES GAZIER•ES EN GRÈVE POUR DES AUGMENTATIONS
DE SALAIRE, LE 10 DÉCEMBRE 2020

Les quatre agences Gaz exploitations clientèles de Paris se sont mises en grève ce matin à la prise de service avec, en moyenne, un taux de 60 % de grévistes.

Elles•ils revendiquent :

  • l’arrêt du démantèlement du service public du gaz et de l’électricité (plan Clamadieu et Hercule) ;
  • une augmentation de 4 NR, ce qui représente 2,5 % des 223 000 euros de richesses que produisent annuellement chaque agent ;
  • l’attribution pour tou•tes de la prime Covid.

Parallèlement, les collègues de la région Centre-Ouest et Sud-Est se sont également mobilisé•es cette semaine pour les mêmes revendications, preuve que la colère des gazier•es est nationale.

Les grévistes parisiens ont décidé la poursuite du mouvement pour les prochaines semaines, d’autant plus qu’hier soir, les patrons des IEG ont entériné une augmentation de 0,2 % du SNB, soit 3,10 euros d’augmentation pour un NR 100 échelon 4, et la division par 3 du volume de NR dans toutes les entreprises pour 2021.

Le patronat appauvrit les agent•es pour mieux préparer leur liquidation au travers des plans Clamadieu et Hercule. 

À nous par notre solidarité dans la lutte de préparer un avenir digne pour nous et nos enfants. 

Paris, le 3 décembre 2020 

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GRDF : LES GAZIER•ES PARISIEN•NES MONTENT LA PRESSION

Après une occupation du siège régional d’Île-de-France, rue Pétrelle, pour revendiquer des augmentations de salaire, les gazier•es parisien•nes sont allé•es interpeller le directeur général de GRDF au siège national. Absent pour cause de télétravail, son adjoint a seriné la même rengaine aux grévistes, sous le contrôle de la police.

Les agent•es appellent tou•es les gazier•es à entrer dans le mouvement dès la semaine prochaine.
Elles•ils revendiquent notamment :

  • 196 euros bruts par mois et par agent ;
  • la prime Covid pour l’intégralité du personnel ;
  • l’arrêt du démantèlement du service public du gaz.

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