Les unions régionales CGT, FO, FSU, Solidaires et l’UNEF et l’UNL appellent à poursuivre la mobilisation :

MANIFESTATION
SAMEDI 16 DÉCEMBRE – 14 HEURES
départ place Félix-Éboué (métro Daumesnil) vers la place de la Bastille

Télécharger l’appel.


Mobilisons-nous contre la loi « sécurité globale » et les autres textes liberticides !

La coordination nationale #StopLoiSecuriteGlobale appelle à trois rendez-vous, dont le dernier avec une montée sur Paris :

  • dimanche 3 janvier, à Paris : Marche blanche en mémoire de Cédric Chouviat ;
  • samedi 16 janvier : Marche des libertés ;
  • samedi 30 janvier : grand rassemblement à Paris.

Télécharger le communiqué.


Retrait des lois et décrets liberticides ! Défendons nos droits sociaux et nos libertés démocratiques !

 Les unions régionales Île-de-France (URIF) CGT, FO, FSU, Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL, appellent les salarié•es à se réunir en assemblée générale sur leurs lieux de travail pour adopter à partir de leurs revendications, les modalités d’actions pour obtenir satisfaction notamment pour :

  • le respect de la liberté d’expression, du droit à s’exprimer, du droit de manifester ;
  • le retrait de la loi sécurité globale et des décrets « fichage » ;
  • pour un véritable service public sans sous-traitance et avec des créations de postes massives ;
  • l’augmentation du point d’indice de l’ensemble des fonctionnaires ;
  • l’augmentation des salaires et des minima sociaux ;
  • contre les licenciements et la précarité ;
  • l’égalité femme/homme ;
  • pour le retrait pur et simple des«réformes» sur lesretraites et sur l’assurance chômage.

Télécharger le communiqué.


Appel à la mobilisation contre la proposition
de loi « sécurité globale » samedi 12 décembre en régions

Depuis près de 5 semaines, les rassemblements et mobilisations contre la proposition de loi Sécurité globale ont fait descendre des centaines de milliers de personnes dans plus de 100 villes en France pour dénoncer une dérive sécuritaire très inquiétante : rassemblement du 17 novembre devant l’Assemblée nationale à Paris, rassemblements du 21 novembre, Marches des Libertés du 28 novembre et Marches des Libertés et des Justices du 5 décembre à Paris et partout en France.

Le gouvernement mène une entreprise de démolition des libertés publiques fondamentales en France, à travers la proposition de loi Sécurité globale et ses articles 21, 22 et 24, votés le 24 novembre dernier par 388 député.e.s, ainsi que le nouveau Schéma national de maintien de l’ordre. La coordination #StopLoiSécuritéGlobale en exige le retrait. Elle n’est pas dupe et observe que l’article 24 risque d’être réintroduit avec l’article 25 du projet de loi dite « Séparatisme ». Elle dénonce depuis le 8 novembre les nombreuses atteintes à la liberté de la presse, à la liberté d’informer et d’être informé, à la liberté d’expression, et l’instauration d’une surveillance de masse. Elle s’oppose à une dérive autoritaire de l’État qui s’accélère, avec des décrets liberticides décidés à la hâte. La population doit réagir pour que l’État de droit et la démocratie soient préservés.

Après la manifestation parisienne du 5 décembre, et du fait de la stratégie de la terre brûlée mise en place par la préfecture de police, la coordination #StopLoiSecuriteGlobale considère que les conditions de sécurité des manifestants et manifestantes ne sont pas assurées et n’organisera pas de mobilisation ce samedi 12 décembre à Paris.

La coordination #StopLoiSecuriteGlobale appelle les coordinations locales à poursuivre la mobilisation contre cette loi en organisant des rassemblements sur tout le territoire national.

La coordination exige d’être reçue dans les plus brefs délais par le président de la République Emmanuel Macron, sans attendre l’hypothétique « Beauvau de la Sécurité », qui ressemble à une opération de communication décidée et annoncée dans l’urgence conjointement par le Président de la République et… les syndicats de police.

Paris, le 9 décembre 2020.

Pour télécharger le communiqué de la coordination #StopLoiSecuriteGlobale.


Samedi 5 décembre : une atteinte inadmissible à la liberté de manifester

CGT – FO – FSU – SOlidaires – UNEF – UNL

Les unions régionales d’Île-de-France (URIF) CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL, tiennent à condamner sans réserve la stratégie délibérée mise en place par la Préfecture de Paris qui a abouti à des violences commises à l’encontre des manifestant.es, dont des militant.es de nos organisations respectives faisant partie de l’organisation du cortège. Des forces de police s’en sont même pris directement à des militant.es chargé.es de l’encadrement de la manifestation. 

Nous ne doutons pas un instant qu’il s’agit d’une stratégie de la part du pouvoir politique qui a donné ordre au préfet de police de Paris d’empêcher la manifestation de se tenir pacifiquement, après avoir essayé de l’interdire par arrêté, arrêté cassé par une décision de justice. 

Le gouvernement porte l’entière responsabilité de cette stratégie délibérée qui empêche de fait de manifester. 

Malgré les manoeuvres du gouvernement qui tente de désamorcer la fronde en annonçant vouloir réécrire l’article 24 du projet de loi, des dizaines de milliers de manifestants se sont encore mobilisés samedi 5 décembre dernier pour exiger le retrait total du projet de loi. 

Alors que le projet de loi « sécurité globale » fait l’objet d’un rejet massif dans toute la société, le gouvernement décide de publier dans la plus grande discrétion vendredi dernier trois décrets qui élargissent les possibilités de fichage de la police, notamment en recueillant les données relatives aux opinions politiques, les orientations sexuelles, les activités sur les réseaux sociaux de toutes personnes « susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, à l’intégrité du territoire, ou des institutions de la République »

Ces décrets sont inacceptables et constituent une nouvelle atteinte grave à nos libertés individuelles et collectives. 

Le président de la République a pris la parole au cours d’une interview accordée le 4 décembre au média en ligne Brut : le chef de l’Etat n’a pas jugé utile de répondre aux revendications portées par les manifestants depuis plusieurs semaines. 

Les URIF se félicitent des puissantes manifestations organisées depuis plusieurs semaines pour exiger le retrait du projet de loi « sécurité globale ». En conséquence, les URIF appellent à poursuivre la mobilisation jusqu’au retrait du projet de loi. 

Mardi 8 décembre 2020

Pour télécharger le communiqué.


Article 24 ou pas, le projet de loi « sécurité globale » doit être retiré !

Le gouvernement et l’Assemblée nationale font mine d’avoir entendu la colère populaire, face à ce projet de loi. Mais changer l’article 24 ne change pas la dangerosité du projet pour les libertés.

L’intersyndicale régionale (lire le communiqué) et la Marche des libertés (voir l’appel) appellent à poursuivre la mobilisation jusqu’au retrait de tout le projet de loi.

Les organisations de précaires et de privé•es d’emploi, dont la CGT Chômeurs et précaires, tenaient leur manifestation annuelle le premier week-end de décembre (lire le communiqué).

Cette année, la manifestation des précaires et privé•es d’emploi et celle pour le retrait de la loi « sécurité globale » ont décidé de converger :

samedi 5 décembre à 14 heures
porte des Lilas • Paris

rendez-vous des camarades de la CGT à la camionnette de l’URIF

N’oubliez pas votre attestation !

Retrouvez aussi :


« Formation et déformation de la police »

Émission France-Culture • 1er décembre 2020

Notre camarade, Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT-Police Paris et membre du bureau de l’union départementale, est interviewé sur la loi « sécurité globale ».


Lallement hors-la-loi.
Des centaines de milliers dans la rue pour les libertés !

Coup de tonnerre : le référé contre l’interdiction de manifester, décrété par le préfet de Paris, a été suspendu par la justice !

La manifestation parisienne a réuni des centaines de milliers de citoyen•nes venu•es rappeler leur opposition au projet de loi « Sécurité globale » et leur attachement aux libertés.


Lallement interdit la manif.
Les citoyen•es marcheront pour les libertés

Le préfet de police de Paris, par son courrier, refuse que la manifestation du 28 novembre se déroule. C’est inadmissible !

Les syndicats et associations maintiennent leur appel à manifester pour les libertés, samedi 28 novembre, de la place de la République à la place de la Bastille, à partir de 14 heures. Télécharger l’attestation.

Liberté, égalité, fraternité ?

Communiqué de la CGT

La CGT s’oppose au projet de loi de sécurité globale et a appelé ses organisations à participer aux initiatives, rassemblements et manifestations avec toutes les organisations syndicales, associatives et politiques qui défendent les droits humains et les libertés fondamentales dont celles d’informer et d’être informé.

Après deux fortes initiatives les 17 et 21 novembre, la coordination #stopsecuritéglobale organise les marches des libertés contre les lois liberticides samedi 28 novembre. Des centaines de mobilisations sont prévues sur tout le territoire et la CGT y prendra toute sa place.

L’indignation monte de jour en jour face à un gouvernement qui mène une politique de régressions sociales et qui profite d’une grave crise sanitaire pour multiplier des projets de lois liberticides et des réformes sociales injustes. Ce signal d’une politique autoritaire et à l’encontre de l’intérêt général est insupportable. Elle vise à diviser la population et à attiser la haine et le racisme.

Les scènes de violences policières que nous avons pu voir, cette semaine, lors de l’expulsion du camp des exilé.es à République, lors de l’arrestation du producteur dans le 17ème arrondissement de Paris, traité à multiples reprises de « sale nègre », sont édifiantes, révoltantes et graves. Elles révèlent à quel point les politiques menées sont dangereuses pour notre démocratie. Hélas, elles s’ajoutent à tant d’autres vues et vécues ces dernières années.

Alors que le gouvernement tente de museler les citoyen.nes et la presse, les images diffusées par des journalistes et citoyen.nes montrent que la vérité sur ces évènements n’aurait jamais été dévoilée si la liberté de filmer était interdite par la loi. Rien ne peut justifier l’annihilation du devoir d’émanation de la vérité.

Il ne suffit pas, dans un régime démocratique, de proclamer l’existence de droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Encore faut-il pouvoir les exercer effectivement.

Et l’un des moyens pour y parvenir, c’est en usant de la liberté fondamentale que constitue le droit de se rassembler et de manifester dans l’espace public.

Mercredi, le préfet de Police de Paris a interdit la marche des libertés de samedi à Paris, manifestation pourtant déclarée par les syndicats des journalistes dont le SNJ CGT.

La CGT, le SNJ et le SNJ CGT ont déposé un référé liberté auprès du tribunal administratif dès jeudi pour contester cette interdiction. En effet, dans un contexte de lutte contre une loi qui étouffe les libertés, interdire aux citoyens d’exprimer leur opposition est particulièrement dangereux dans une démocratie. Prendre prétexte de la situation sanitaire, alors même qu’une première phase de déconfinement est annoncée dès ce samedi 28, est inadmissible. La CGT le réaffirme : les colères ne doivent pas être confinées et la liberté de manifester doit rester restée pleine et entière.

L’audience est prévue aujourd’hui, à 15 heures, au tribunal administratif de Paris. Nous nous féliciterons alors d’une décision d’annulation d’interdiction qui permettra à toutes et tous de pouvoir jouir pleinement des droits fondamentaux.

Le délibéré sera rendu ce soir ou demain mais, quoi qu’il en soit, la CGT appelle à participer massivement aux marches des libertés.

Montreuil, le 27 novembre 2020


Lettre de la Coordination pour la Marche des libertés
à M. Lallement, préfet de police de Paris

Monsieur le Préfet de Police de Paris,

Vous avez décidé sans raison valable d’interdire la Marche des libertés qui doit se tenir samedi prochain à 14 heures, de la place de la République à la Place de la Bastille. Ce faisant vous avez décidé d’interdire la liberté. 

Nous avons décidé de la faire. Nous irons et nous marcherons pour défendre cette liberté. Parce que l’Histoire nous regarde. Parce que le monde nous regarde. Et que nous avons décidé de porter cette responsabilité.

Nous savons l’absence d’humanité dont vous avez fait preuve en ordonnant de détruire les abris d’exilés. Vous n’avez pas sourcillé quand ils se sont retrouvés sous les coups de votre police. Vous n’avez pas dit mot quand les journalistes ont été battus et menacés de mort. Votre silence vaut-il consentement ? 

Nous savons les risques que nous prenons. Nous avons déjà vu comment les vies de tant de femmes et d’hommes qui tentaient d’exprimer cette liberté ont été mutilées et détruites. Nous acceptons de prendre ce risque parce que ce pour quoi nous nous battons dépasse les risques que nous prendrons.

Nous ne nous rendrons pas non plus à l’invitation de Monsieur le premier ministre. Votre interdiction ne le permet plus. Nous aurions souhaité un dialogue républicain. En interdisant cette liberté vous nous avez privé de ce dialogue auquel nous souhaitions nous prêter.

Le dialogue social, la démocratie, c’est tout ce à quoi nous, journalistes, réalisateurs, citoyens, nous aspirions. Vous n’en voulez pas. Nous la défendrons.

Nous vous donnons rendez-vous samedi place de la République, pour marcher avec nous pour les libertés.

La Marche des Libertés
Coordination Stop Loi Sécurité Globale

Le 25 novembre 2020.


Pour la défense de nos libertés
Retrait du projet de loi « sécurité globale »

Communiqué de la CGT, FO, FSU Solidaires, UNEF, UNL Île-de-France

Depuis le 17 novembre a débuté l’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi relative à « la sécurité globale », dans le cadre d’une procédure accélérée.  Ce texte contient de nombreuses atteintes à nos libertés publiques notamment sur  des questions comme celles liées au droit à la vie privée, à la liberté d’informer,  au principe d’égalité et à des principes constitutionnels de légalité des peines et délits  comme l’a dénoncé la défenseure des droits dans son avis publié le 5 novembre.

Pour les Unions Régionales d’Île-de-France CGT-FO-FSU-Solidaires, l’UNEF et l’UNL, il s’agit aussi d’un cran supplémentaire gravi par le gouvernement dans la remise en cause de la liberté de manifester. Ce droit de manifester est régulièrement remis en cause par le Préfet de Police de Paris, comme encore aujourd’hui, mardi 24 novembre avec l’interdiction de la manifestation prévue à Paris contre le Projet de loi de programmation de la recherche, comme auparavant pour les enseignants, le spectacle, ….sans compter les nombreux cas de violences policières ou d’arrestations arbitraires.

L’utilisation de caméras et drones, prévue dans le projet de loi Sécurité Globale permettant la reconnaissance faciale des militant.es sur des manifestations sont des outils supplémentaires pour une surveillance généralisée. Nous ne sommes pas dupes, ces dispositifs n’ont pas vocation à protéger la population mais à faciliter la répression des militant.es et à intensifier les pratiques de nassage, de gaz et grenades lacrymogènes. Les entreprises de sécurité privée se voient habilitées à exercer des missions de service public. Les polices municipales se voient dotées de prérogatives. La liberté de la presse est également dans le viseur avec la création d’un nouveau délit qui empêche la diffusion d’images d’agent.es de police ou de gendarmerie. L’ensemble de ces dispositions n’est pas compatible avec la liberté d’informer.

En 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme le droit inaliénable à la sûreté qui protège les citoyen.nes de l’arbitraire de l’État, et doit l’immuniser contre les arrestations ou les emprisonnements arbitraires.  D’ores et déjà, ce texte suscite une opposition très large dans la société : des dizaines de milliers de salarié.e.s, retraité.e.s et jeunes ont déjà manifesté contre ce projet dans tout le pays ces derniers jours, en particulier mardi 17 et samedi 21 novembre.

Dans ce cadre, les Unions Régionales d’Ile de France CGT- FO-FSU-Solidaires, l’UNEF et l’UNL appellent les salarié.e.s du privé comme du public, la jeunesse, les retraité.e.s et privé d’emploi, à renforcer partout les mobilisations en cours et à venir, à se réunir en assemblée générale pour poser la question de la grève, décider des modalités d’action nécessaires à la satisfaction des revendications.

Les Unions Régionales d’Ile de France CGT- FO-FSU-Solidaires, l’UNEF et l’UNL dénoncent les graves violences exercées, sur ordre du Préfet de Police de Paris, hier au soir place de la République contre les migrants.

Les Unions Régionales d’Île-de-France CGT-FO-FSU-Solidaires, l’UNEF et l’UNL appellent à participer à la manifestation du 28 novembre 2020, 14 heures, place de la République jusqu’à la place de la Bastille, pour défendre la liberté de manifester, la liberté d’informer et des services publics garants de toutes les libertés.

Paris, Mardi 24 novembre 2020