Les partis d’extrême droite, au premier rang desquels le Rassemblement national, ont toujours tenté de porter un discours social, dans l’espoir d’attirer le vote des travailleuses et des travailleurs. Dans la même logique, ils cherchent à s’approprier les mouvements de mobilisation du monde du travail dans le but de s’imposer comme le débouché politique de la colère sociale.
Mais le masque tombe dès qu’il s’agit de voter à l’Assemblée nationale, où les députés d’extrême droite votent contre les intérêts du travail.
À côté des votes, il y a aussi les violences sur le terrain. On ne compte plus les agressions de l’extrême droite contre le mouvement social : attaques de manifestations, dégradation de locaux syndicaux, tabassage de syndicalistes…
L’extrême droite est l’ennemie des travailleurs et des travailleuses ; elle sert ceux qui nous exploitent et nous écrasent, en vo- tant dans le sens de leurs intérêts et en essayant d’installer la division parmi les exploités en jouant la carte du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie.
Pour toutes ces raisons, l’extrême droite n’a sa place ni dans nos syndicats, ni dans nos manifestations, ni dans nos réunions publiques !
Pour améliorer nos conditions de travail et de vie, il n’y aura pas de raccourci, seules nos luttes collectives nous permettront de gagner le progrès social et de pré- server et renforcer nos libertés publiques.
Les syndicats et la CGT sont les outils pour construire ces luttes et faire reculer l’autoritarisme libéral de Macron et le nationalisme réactionnaire de l’extrême droite !
Paris, le 19 décembre 2023