La CGT Paris appelle à renforcer le « tous ensemble » face aux fascistes de tous bords qui tentent de diviser le peuple au seul profit des capitalistes.

ASSASSINAT DE SAMUEL PATY : OPPOSONS FRATERNITÉ
ET SOLIDARITÉ AUX FASCISMES DE TOUS BORDS

Communiqué de l’union départementale CGT de Paris.

Le meurtre de Samuel Paty, mercredi dernier, nous a émus, scandalisés, écœurés, horrifiés, comme beaucoup de travailleur•euses, de retraité•es, de jeunes.

Sur les plateaux télévisés, dans la bouche de certains politiques, cet acte ignoble a engendré une déferlante de propos, de commentaires instillant la haine de l’autre, la haine de l’étranger, le repli sur soi. Les médias ont joué le rôle que les capitalistes leur ont attribué : diviser le peuple, faire oublier les raisons et les responsabilités derrière des discours guerriers d’un autre temps.

Les libéraux se réjouissent. Aidés par les fascismes religieux et politiques, ils cherchent tous les moyens pour anéantir nos conquêtes sociales, pour masquer le désastre social qu’ils organisent dans la période. Ce jeune assassin, soumis à des références religieuses rétrogrades, leur en a donné l’occasion.

Mais le peuple, des millions de citoyen•nes ne se sont pas laissés berner par cette stratégie mortifère, clivante, « communautarisante » et sont descendus dans la rue pour dire toute leur solidarité à la famille et aux proches, réaffirmer les valeurs de notre République – liberté, égalité, fraternité –, de notre démocratie – liberté d’expression, une personne-une voix –.

La fraternité, la solidarité, le vivre-ensemble, le « tous ensemble » – et les droits qui les mettent en œuvre – sont ébranlés par les attaques incessantes des capitalistes. L’État de droit, que notre peuple a conquis, est menacé par les gesticulations ministérielles, par les violations des libertés fondamentales, par les clivages qu’il induit et qui s’implantent dans les esprits.

Le développement de notre santé publique, de nos services publics, la lutte pour l’emploi et les salaires, contre les inégalités entre les femmes et les hommes, pour la préservation de la planète, contre le racisme – la lutte des classes, en somme – ne seraient plus d’actualité, selon nos gouvernants. La raison « libérale » est apparue et la guerre contre la Covid-19 – pour répondre à la peur de la maladie –, la guerre contre le terrorisme – la peur de la mort –, la peur… avec pour réponse toujours la guerre…, la peur… – la guerre… seraient les seules solutions politiques pour notre avenir.

Pourtant, ce chemin qui se dessine, tous les jours un peu plus, nous le connaissons, nous le combattons. C’est celui qui déroule le tapis rouge à l’avènement, de plus en plus probable, d’un gouvernement prônant des idées d’extrême-droite en France.

Le combat n’est pour le moment pas perdu. Nous, travail-leur•euses uni•es dans la communauté de travail régie par des devoirs et des droits, jeunes éduqué•es et formé•es par l’école de la République, retraité•es pensionné•es par notre système de retraite solidaire par répartition, nous sommes la masse, nous sommes le peuple. Uni•es et solidaires, nous pouvons changer le dessein que nous promettent les capitalistes. Nous pouvons battre les fascismes de tous bords. Nous pouvons réaffirmer et renforcer la solidarité et la fraternité qui nous unissent.

TOU•TES ENSEMBLE, UNI•ES ET SOLIDAIRES
POUR UN MONDE DE PROGRÈS,
DE DIGNITÉ ET DE BIEN-ÊTRE !

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