Le 15e congrès de la Confédération Européenne des Syndicats s’est tenu du 23 au 26 mai à Berlin. Nous y avons fêté les 50 ans de la CES. Le contexte était grave : les effets de la crise sanitaire, la guerre en Ukraine, la forte inflation, le réchauffement climatique, la répression.
Malgré des cultures syndicales différentes, le congrès s’est rassemblé en votant à l’unanimité le rapport d’activité, en adoptant un socle de valeurs communes et différents textes. La CGT sait être modeste au regard des 45 millions de syndiqué.es que comporte la CES, mais y est très investie, souvent respectée, et finalement pèse dans les décisions prises.
Le congrès a affirmé ses engagements contre l’extrême droite, contre le racisme, pour le soutien aux migrants, pour la paix, pour la transition écologique, pour le féminisme. C’est très positif. Le congrès de la CES a adopté huit résolutions d’actualité qui sont très intéressantes. Elles portent sur Cuba, l’Iran, la mobilisation contre l’austérité, le fret ferroviaire en France, le Qatar, la Turquie, le droit de grève, l’Ukraine.
Le congrès a adopté une charte des valeurs ainsi que le Manifeste de Berlin. Celui-ci est un résumé du programme d’action 2023-2027. Les thèmes en sont « le renouveau syndical, changer l’avenir du travail, une économie au service du peuple, ensemble pour notre avenir européen, ensemble pour une CES plus forte ».