Réduire le temps de travail pour réduire les risques d’exposition
NOUVEAUX HORAIRES
10H00 – 17H00
UNE PREMIÈRE BATAILLE REMPORTÉE !!!
La CGT-Archives n’a cessé de le dire : pour réduire les risques d’exposition du personnel au virus du COVID19, il faut réduire le temps de travail ! Il faut éviter aux agent.e.s de se retrouver pendant les heures de pointe
dans les transports en commun, tout autant qu’il faut, quand les missions le permettent et que les agent.e.s le
souhaitent, favoriser le plus largement possible le travail à distance.
Et force est pour nous de constater que l’unité, la détermination et la persévérance du personnel ont fini par
payer. Avec les agent.e.s, nous menons le combat sur tous les terrains ; dans les réunions d’instances, dans les
Assemblées Générales, par l’organisation de délégation du personnel comme celle que nous avons montée le
vendredi 25 septembre auprès de Monsieur le Directeur des Archives nationales.
Par nos initiatives, par la mobilisation, la Direction des Archives nationales a fini par s’engager au cours de la
réunion du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT-Archives nationales) du
vendredi 25 septembre 2020 à mettre en œuvre, dès le mercredi 30 septembre 2020 :
- un report de l’horaire d’ouverture du service au public d’une heure (à 10h00 contre 9h00
précédemment) ; - une « facilité horaire » permettant aux agent.e.s empruntant les transports en commun d’arriver
jusqu’à 10h00 le matin (sans aucune contrepartie !).
Ces mesures ont été confirmées par la Direction dans un message électronique envoyé ce jour à tous les
agent.e.s. Monsieur le Directeur écrit :« L’évolution de la situation épidémique et la plus forte affluence
constatée dans les transports en commun nous conduisent à adopter une mesure de facilité horaire le matin.
Ainsi, à compter du mercredi 30 septembre, les personnels qui empruntent les transports en commun
pourront arriver jusqu’à 10 heures. En conséquence, l’ouverture des salles de consultation interviendra à
10 heures au lieu de 9h. L’heure de fermeture reste inchangée (16h45). »
En clair, la « facilité horaire » autorise une prise de service à 10h00 et permet aux collègues d’éviter le pire de
l’heure de pointe du matin.
Cette victoire est à notre connaissance une première au ministère de la Culture. Pourtant, elle ne répond
que partiellement à notre revendication. Nous demandons que soit également accordé aux agent.e.s le
droit de quitter leur poste de travail à 16h00 (au lieu de 17h00) et ainsi, d’éviter le pire de l’heure de
pointe de fin de journée. La Direction l’a de nouveau refusé. Nous ne lâcherons rien et sommes
déterminés à aller jusqu’au bout.
Notons que la réouverture des salles de lecture le samedi a été annoncée par la Direction pour le samedi
3 octobre 2020. Rappelons que le protocole RTT de 2001 aux Archives prévoit, sur la base stricte du
volontariat, que les agent.e.s travaillant le samedi bénéficient au choix soit d’un repos compensateur de
2 jours pour 1 journée travaillée, soit du paiement en heures supplémentaires des heures de travail
réalisées. Autant dire que le nombre de volontaires est conséquent et que la réouverture du samedi est tout
autant attendue par les agent.e.s que par les chercheurs.
Pour terminer, nous avons rappelé que les demandes de télétravail des agent.e.s doivent être instruites en
temps (maximum 1 mois) et suivies d’un maximum d’effets positifs : nombre de jours par semaine,
aménagement, fourniture des équipements nécessaires, etc. Nous avons demandé que les collègues
reconnu.e.s fragiles ou vulnérables soient, s’ils/elles le désirent, placé.e.s en télétravail ou travail à
distance. Nous avons fait la même demande pour les collègues aidant des proches à la santé fragile. La
Direction a indiqué qu’une nouvelle note sur le télétravail sera rédigée et adressée à tous les agent.e.s
AVEC LA CGT, DANS L’INTÉRÊT DE TOUS, AU DÉTRIMENT D’AUCUN !
Paris, le 28 septembre 2020