Retour sur la participation de la CGT Paris à la marche des Résistances du 28 septembre, un moment fort de convergence entre luttes sociales, environnementales et progressistes.
Le samedi 28 septembre, la CGT Paris était aux côtés de plus de 300 organisations syndicales, associatives, paysannes et politiques pour faire entendre une voix commune : celle de la convergence des résistances face à un système destructeur qui accumule profits, privilèges, violences sociales et environnementales.
Sous le mot d’ordre [« Climat, Justice, Libertés, ils détruisent, on s’unit »->https://www.cgtparis.fr/2025/09/23/climat-justice-libertes-marches-des-resistances-le-28-septembre-2025/], la marche parisienne s’est inscrite dans le cadre d’un mouvement mondial, à quelques semaines de la COP30 de Belém, qui débutera le 10 novembre 2025, impulsé par les peuples autochtones d’Amérique latine et le réseau international Draw The Line.
Un système en crise, des peuples en résistance
Face à la puissance des luttes sociales et environnementales, en France comme à travers le monde, les forces réactionnaires multiplient les attaques : austérité, destruction des services publics, reculs environnementaux, désinformation, racisme, sexisme et répression.
En France, les mobilisations contre la loi Duplomb, la dénonciation du génocide à Gaza, les grèves pour les salaires et les retraites, les luttes paysannes et les mouvements écologistes s’inscrivent dans une même logique : celle de la résistance populaire et solidaire.
Un carnaval des luttes, joyeux et déterminé
Sous un soleil automnal, la CGT Paris, aux côtés de l’[Alliance Écologique et Sociale->https://alliance-ecologique-sociale.org/] a participé à la marche du 28 septembre qui a réuni plus de 25 000 personnes, parties de la Gare du Nord vers République, dans une ambiance festive et combative.
Au fil du cortège, les mots d’ordre du mouvement social convergeaient : climat, biodiversité, justice sociale, libertés, génocide, écocide, racisme, sexisme, taxe Zucman, etc.
La présence de figures symboliques a marqué la volonté de désigner des responsables du dérèglement climatique et du chaos social : Marine Le Pen, Benjamin Netanyahu, Vincent Bolloré, Patrick Pouyanné, mais aussi les multinationales climaticides, agro-industrielles, les ultra-riches, l’extrême droite et les gouvernements qui les protègent.
Convergences de lutte : un trait d’union entre écologie et justice sociale
La marche du 28 septembre a montré encore une fois que les revendications écologiques sont étroitement liées aux conditions de vie, aux inégalités des territoires, aux discriminations, au pouvoir d’achat, au monde du travail ainsi qu’à la démocratie
La pollution, les services publics délabrés, l’accès à une rénovation énergétique, l’exposition aux nuisances autant de réalités quotidiennes renforcent les dilemmes entre survie sociale et urgence climatique.
Le climat est un horizon social, syndical et politique qui interpelle le modèle productif, l’organisation du travail, la redistribution des richesses et les choix de société.
Pour le respect des droits humains et du vivant, pour une écologie populaire, pour la justice sociale !