Martin HIRSCH, notre Directeur Général, grand communiquant est omniprésent dans les médias depuis le début de la crise. La bouche remplie de merci, instaurant la calinothérapie des soignants formidables, exceptionnels qui, face à la crise que nous traversons, ont su se mobiliser, se retrouvant aujourd’hui en première ligne. Lors de sa dernière
interview, le 25 mars dernier à 7h, notre Martin tirait le signal d’alarme, s’inquiétant du manque de personnels, de respirateurs ou encore de médicaments qui s’amenuisent plus la crise avance dans le temps.
Cette attitude de grand défenseur de l’hôpital public, de bon seigneur remerciant à tour de bras les agents et salariés de l’APHP, ne saura masquer l’attitude de celui qui, depuis son arrivée a appliqué avec zèle les plans d’économie successifs qui ont conduit nos hôpitaux dans la situation
d’aujourd’hui. Celui qui a vendu notre patrimoine, fermé des services, des hôpitaux, supprimé des milliers d’emplois, celui qui chaque année exigeait des dizaines de millions d’euros d’économie insensées, celui qui a modifié nos organisations de travail en imposant son organisation du temps de travail (OTT), voudrait aujourd’hui éteindre l’incendie qu’il a lui-même
allumé par sa gestion de notre institution !
Nous sommes donc, selon nos gouvernants, en guerre. Un combat inégal menée par des héros qui font face, mais sans autre arme si ce n’est leur volonté de mener leurs missions quotidiennes de service public, pour lutter face à un « ennemi » qui tue. Il faut des protections et des moyens
que nous n’avons pas par faute d’investissement et d’anticipation de la direction générale.
La situation exige que les soignants soient protégés par du matériel adapté. Le port du masque FFP2 doit être la norme pour tous les agents partout dans l’hôpital ; le principe de précaution doit prévaloir face à ce virus dont on ne connaît à peu près rien.
De plus, nos collègues ont besoin de reconnaissance et de soutien face à cette crise. La calinothérapie de Martin HIRSCH et les applaudissements ne suffisent pas. De même que les paroles du président Macron ne doivent pas être de simples feuilles mortes lancées dans la tempête médiatique. Ce qu’il nous faut, c’est des moyens. Pas des primes pour faire face à la déprime, mais bien une véritable revalorisation de nos salaires, de tous les salaires de TOUS les agents, 300€ pour tous, tout de suite !

Mal payés, sans moyen, sacrifié-e-s mais présents Martin Hirsch, le DG qui sacrifie le personnel !