En cette rentrée scolaire, nous avons toutes et tous en tête les images de l’hiver et du printemps dernier. Les images motivantes des manifestations contre la réforme des retraites, gigantesques, joyeuses, dynamiques. Les images encourageantes de la détermination des grévistes. Le partage, la création de lien, dans les unions locales, dans les assemblées générales, sur les piquets de grève, sur les lieux de blocage. La joie et la colère mêlées dans les rassemblements.

Mais aussi les images terribles du déni démocratique : le 49.3 à l’Assemblée nationale, la répression policière dans la rue.

Nous avons vécu ce mouvement social formidable, qui a su diriger les colères vers nos revendications : la retraite à 60 ans pour toutes et tous, sans condition d’annuités, et avec des pensions d’un montant minimum de 2 000 € net par mois.

Ce mouvement social doit nous donner confiance en cette rentrée. Confiance dans le fait que nos revendications sont entendues et partagées par une large majorité des salarié·es, des privé·es d’emploi et des retraité·es du pays. Mais aussi confiance dans notre force collective. Oui, le travail de conviction au quotidien, dans les entreprises et dans nos quartiers est un travail de fourmi. Mais il paie, et l’image de la CGT sort rajeunie, redynamisée et embellie de ce mouvement.

Ce mouvement social peut également nous donner confiance dans la force d’entraînement des organisations syndicales quand elles sont unies. C’est bien pour cela que la date de mobilisation du 13 octobre, date européenne appelée en France par l’ensemble de l’intersyndicale, est un point d’étape pour construire une large mobilisation sur la question des salaires, des pensions et des minimas sociaux.

Le 13 octobre, la CGT appelle à la grève pour l’augmentation des salaires. C’est l’occasion pour nous de rappeler que nous sommes contre cette réforme des retraites, et que ce qu’ils nous prennent en annuités de cotisation, nous irons le récupérer par des augmentations de salaire.

La réussite de la journée de grève du 13 octobre dépend du travail de mobilisation que nous ferons entreprise par entreprise, service par service. Notre force, à la CGT, c’est celle de nos syndiqué·es qui, chaque jour, sont présent·es auprès de leurs collègues.