Le Congrès de l’Union locale de Paris 14e a réuni, le 26 janvier 2024, une diversité de participant·es, notamment des cheminot·es, des retraité·es, des travailleur·ses de la santé, des transports, de l’associatif, issus au total de dix fédérations. Retour sur une journée dynamique.

Au cours de leurs débats, les congressistes ont abordé de nombreux sujets, parmi lesquels le réchauffement climatique, la crise du système capitaliste, les difficultés des agriculteur·trices, la loi sur l’immigration, les jeux Olympiques, ainsi que des questions internationales telles que, en premier lieu, les conflits en Ukraine et en Palestine. Mais les discussions ont bien sûr porté également sur des questions plus proches du terrain.

Développer l’activité en direction de la jeunesse

C’est ainsi qu’Alexis, de la Société des gens de lettres, a soulevé l’idée d’un travail proche du domicile, tandis que Pierre, des Musées de Paris, a mis en avant la revendication pour le paiement du temps de trajet. Arnaud, conducteur de train, a souligné les défis posés par un contexte politique violent et les attaques contre le monde du travail. Et Victoire a présenté les Comités précaires et privé·es d’emploi, mettant en lumière les difficultés qu’ils rencontrent, en particulier en termes de structuration. Il a été proposé de structurer des comités nationaux et locaux pour mieux syndiquer les travailleur·ses privé·es d’emploi et de lutter pour un paiement à 100 % des Pass Navigo. Les questions du chômage et de la nécessité de lutter pour l’égalité femme-homme ont également été abordées, tout comme la nécessité de développer une activité en direction de la jeunesse ou encore d’intégrer les travailleur·ses précaires et sans papiers dans les syndicats d’entreprise.

Préoccupations sur les moyens d’action

Les congressistes ont ensuite défini les orientations principales de l’UL, notamment l’indexation des salaires sur l’inflation, la fin du CICE, la réduction du temps de travail, le retour de la retraite à 60 ans à taux plein et d’autres sujets liés à l’emploi et aux conditions de travail. Des préoccupations ont été exprimées à propos de la mise en œuvre de ces revendications et des moyens de renforcer l’unité et la solidarité syndicales.

Enfin, il a été souligné l’importance de maintenir la cohésion et les avancées obtenues lors des mouvements précédents, ainsi que de reconnaître le rôle essentiel des UL dans la solidarité et la lutte collective. Des initiatives futures ont été proposées, telles que l’organisation de déambulations dans l’arrondissement et de mobilisations locales, ainsi que des actions pour soutenir les travailleurs précaires et les travailleurs sans emploi.

Les rapports d’activité et financier ont été présentés, montrant des fluctuations dans les finances de l’organisation. Des investissements ont été discutés, notamment pour l’amélioration des infrastructures de l’UL.

Une direction équilibrée

Puis il fut procédé à l’élection de nouveaux membres à commission exécutive et au bureau de l’UL, avec une liste validée à l’unanimité et une répartition équilibrée entre les syndicats et les sections de l’arrondissement. Afin d’assurer une meilleure organisation et un meilleur fonctionnement, un calendrier des futures réunions a été établi.

Vincent Benaben, des Cheminots de Montparnasse, est élu secrétaire général. Jean-Marc Kerauden, retraité de la RATP, est élu trésorier. Alexia Oulmoudene, de la CNAF, est élue responsable à l’organisation. En conclusion, le congrès a souligné l’importance du travail syndical dans un contexte politique et social difficile, et a appelé à une action continue pour défendre les intérêts des travailleurs.