Comme chaque année, cette fois du 12 au 19 mai, le Festival de jazz de Saint-Germain-des-Prés offrira une palette de cette musique par essence évolutive qu’est le jazz. Il se déroulera dans un périmètre qui, historiquement, est une référence (une pensée pour Miles Davis et Boris Vian) et dans des lieux qui, pour certains, méritent à eux seuls la visite, notamment la Monnaie de Paris ou la Maison de l’Océan. Ci-après une sélection, et programme complet sur festivaljazzsaintgermainparis.com.

• Poetic Ways Quintet (mardi 13 mai 20 heures, la Monnaie de Paris, 2, rue Guénégaud). Pour la magnifique imbrication de la voix de Célia Kameni et du saxophoniste Raphaël Imbert, soutenus par un trio piano-contrebasse-batterie impeccable. Superbement mélodique.

• Charlotte Planchou (mercredi 14 mai à 19 heures, Théâtre de l’Alliance française, 101, boulevard Raspail). Pour la voix, son et technique. À la fois phénoménal et très beau. C’est sûr qu’après, bien des chanteuses vous décevront. Accompagnée au piano par Mark Priore.

• Paul Lay (mercredi 14 mai à 20 h 30, Théâtre de l’Alliance française).  Avec ses très belles compositions, le pianiste, qui a 40 ans a accumulé déjà pas mal de distinctions, vous emmène et ne vous lâche plus. Accompagné de Samuel F’Hima à la contrebasse et de l’excellent Donald Kontomanou à la batterie.

• Leila Olivesi octet (lundi 19 mai à 20 h 30, Théâtre de l’Alliance française). Elle est pianiste, compositrice et cheffe d’orchestre. Et pas n’importe quel orchestre : on y rencontre par exemple le saxophoniste Baptiste Herbin, d’une énergie folle, ou encore le guitariste Manu Codjia, pour une « African Rhapsody » pleine de promesses. Et, cerise sur le gâteau, une invitée de choix, la chanteuse Camille Bertault, dont la virtuosité vocale n’a d’égale que sa gentillesse.

Comme on le voit, une large place est faite aux jazzwomen, ce qui correspond à l’un des engagements du festival.

Un peu cher (45 €), mais tarif réduit (28 €) pour les 22-30 ans et les demandeur·ses d’emploi et super réduit (10 €) pour les moins de 22 ans, les étudiant·es et les « bénéficiaires » du RSA.